Arganier de ma belle, elle est là. Je la sens..
Prête-moi ton ombre pour sécher ce rut qui ne me supporte pas. Elle attend, elle ne dit rien. Elle suffit.
J’entends qu’elle me sent. J’entends encore son timbre sans concordance, sans temps, qui sature les ondes, et fond les diapasons. Je suis son parfum. Je la sens. Elle me donne la force de nager les eaux qu’on ne sait pas.
Son regard caresse mes envers, m’étreint de l’âme, je fonds la chaire et me noie dans les chagrins
Je coule à investir le magma des chaines des canyons et des massifs dormants. Les flancs s’effondrent, les piques tombent et les laves enlèvent le ciel.
Je serre la belle de tout mon être. Elle rassure qu’elle me sent, comme toujours, comme jamais avant. Elle me prend.
J’entame la vague et surfe la détente et les laves pyroclastiques de ses volcans. Je ferme les yeux pour voir la belle encore une fois. Ça ne fait rien si le soleil s’éteint.
Moral de l’histoire: Si vous n’aimez pas rêver en 3D, évitez la sieste après un couscous dominicain au s’men harr. Ça donne des vestiges, euh des vertiges.
Moh
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