Les partis politiques et les syndicats, pour la plupart voix de leurs maitres à l’image d’une conjoncture rodée par tant d’années de dressage, sont sommés dardar à prendre position. Agitations, négoces à huit clos, talk-shows emporte-pièce, on râle, on se déchire, on invente, on promet, on se félicite, on averti.. En somme on innove dans le divertissement du dupe. Sans agenda politique voire idéologique intellectuellement honnête. Sans programme digne de confiance qui puisse réunir, voire guider la nation dans la voix d’un développement réel.
"Démocratie", mot d’ordre du jour, sera galvaudé comme une fin salvatrice et une solution à toutes les misères, non pas comme un outil qui a ses mode d’emplois et ses bouts aussi soft que coupants qu’il faudra apprendre à manier d’abord.
Les partis politiques toutes tendances ont joué la carte sûre, parce qu’ils n’ont pas ce qu’il faut pour faire autrement: Un leader! La dissidence serait fatale à l’avenir politique de leurs secrétariats soutenus et maintenus par la cryptocratie du makhzen. La dissidence serait fatale à l’avenir -tout court- d’un Ben Abdallah, d’un Benkiran, d’un Fassi, d’un Radi.. Plutôt confortables dans leur shop qui soudain promet "ENORMEMENT".. Comme ça.. Augmentation de salaire inclus!
Le père de la nation demande à son peuple de voter OUI. Ce qui sera fait. Chez nous on ne dit pas NON au père! On n’en n’est pas encore là.
Aurait-il pu adopter une position arbitre (hors danger) ne serais ce que pour éviter de confronter un 95% « OUI » tout aussi gênant qu’un 44% « Non », voire une destitution du processus comme manœuvre purement politicienne.
Disons le tout de suite, voter pour, contre la constitution ou ne pas voter du tout, ne changera hélas pas grand-chose à la colère d’une rue qui demande bien plus que ça, et qui le veux hier! Rappelons que ni les partis politiques aussi populaires qu'ils soient, ni la force n'ont pu sauver les dictatures récemment congédiées dans la région
Comme c’est la première fois qu’il somme directement son peuple à l’action, le roi aurait pu demander au nantis de la nation de payer leurs impôts, aux agents du fisc et autres employés de la pléthore administrative de faire le sacrifice de travailler honnêtement -si ce n’est pas trop demander- pour le bien d’une nation en manque aigu. Aux grévistes de fortune et aux syndicalistes de mettre l’intérêt de la nation et du peuple avant la cupidité politicienne et des revendications opportunistes, parce que les trésors sont vidés, et nos enfants s’endettent avant même qu’ils ne soient nés.
Parce qu’il faut dénoncer la pourriture et l’incompétence des bosses de la fonction protégée qui bloquent les voies du progrès, parce que fini l’ère de la bringue et du rodéo aux frais de la princesse, qu’il faut investir dans l’infrastructure et l’avenir du pays et du peuple, parce qu’il faudra rattraper des retards énormes, qu’il faudra plus qu’un dialogue de rue aussi houleux qu’il soit pour faire le point... Cher peuple c’est à prendre ou à laisser, on travaille ensemble on lutte ensemble, on paye ensemble, ou on coule ensemble le trône inclus qu’il aurait pu proclamer. Dans un langage très marocain très sincère qu’il n’a meme pas besoin ni de soigner ni d’emprunter aux parasite des bois et des emporte-pièces du protocole makhzenien. Sans lunettes, puisque ca vient du cœur.
Les marocains tiennent encore à leur trone, Ils l’auraient suivi en ces temps où toute la région guette la naissance de Salomon. Une vraie révolution du roi et du peuple avec un leader pour toute la région.. Si ce n’est pas trop demander.. Si ce n’est pas trop tard.
Je ne voterais pas NON
Parce que je suis. Sans suivants.
Moh
Le poète n’osant avouer un père reluisant, dit que son oncle est gentilhomme, clerc fort instruit et homme d’esprit, qui était son parent du coté maternel.
A ces mot, le roi se met à rire : « Tu me rappelles dit-il, la fable du mulet auquel on demandait: « Qui es-tu ? » et qui commence par répondre : « une créature de Dieu ». Et comme on insistait: « Mais ton père ? » l’imbécile n’osait pas dire qu’il était fils de l’ane, et répondit « Je suis le neveu du cheval. »
Et le roi se tournant vers sa cour : « Allons, dit-il, il faut lui donner quelque chose, car son sang ne ment pas "
.. Auteur inconnus..
Arganier de ma belle, elle est là. Je la sens..
Prête-moi ton ombre pour sécher ce rut qui ne me supporte pas. Elle attend, elle ne dit rien. Elle suffit.
J’entends qu’elle me sent. J’entends encore son timbre sans concordance, sans temps, qui sature les ondes, et fond les diapasons. Je suis son parfum. Je la sens. Elle me donne la force de nager les eaux qu’on ne sait pas.
Son regard caresse mes envers, m’étreint de l’âme, je fonds la chaire et me noie dans les chagrins
Je coule à investir le magma des chaines des canyons et des massifs dormants. Les flancs s’effondrent, les piques tombent et les laves enlèvent le ciel.
Je serre la belle de tout mon être. Elle rassure qu’elle me sent, comme toujours, comme jamais avant. Elle me prend.
J’entame la vague et surfe la détente et les laves pyroclastiques de ses volcans. Je ferme les yeux pour voir la belle encore une fois. Ça ne fait rien si le soleil s’éteint.
Moral de l’histoire: Si vous n’aimez pas rêver en 3D, évitez la sieste après un couscous dominicain au s’men harr. Ça donne des vestiges, euh des vertiges.
Moh
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