Arganier la terre fête sa quarantaine. Sans toi, sans moi et sans les hawalay qui passent le temps. Eyjafjallajokull fume comme il a toujours fait, comme je ne sais dire pourquoi.
Les airs soufflent en vain aux cavaliers du cheval blanc de garder les talons bien bas. Pour mieux sentir. La terre est notre que persistent et signent les révolutionnaires des rôles sans scène. Parole de ceux qui ne sont plus là.
J’invente que le temps inspire les poussées du vent qui taille la banquise, éructe des volcans et sculpte les vallons. Sans façons bien sur. Coulées de larmes, blessures de charme. Araignées de rides crevasses déventées en prose passée aux armes.
Arganier de mes proses, je rends ces mots qui ne peuvent pas dire. Aval de langue pour pari des cartes sans dames. Sans âge. Pari d’avals en Si majeur pour frisson cristal des tours à rebours. Des fonds sans fin.
Je lis que la traine de brebis pare la peau de vache maronnée à point. Les bonnes du maitre, le rien des serfs, la queue des traitres, les restes qu’on ne peu dire. Le safran sauvage a du vent dans le pétale.
J’invente que l’amour d’aimer, tourmente le juste. Dire du mal d’aimer la fourrure des crocodiles, les plumes de la baleine, et l’ivoire des marsupiales. J’erre sur les toits des sujets qui trainent les façons de dire le rien. Rien de bien, rien mais bien, rien de rien.
Dur à chier
Un Arganier qui n’a que la quarantaine.
Moh