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Moh

19 avril, 2008

 

LE DOUTE



« le doute a été le point de départ de Descartes, l’inventeur du rationalisme moderne. Le doute est toujours le point de départ des remises en question. Et l’islam, comme les musulmans, ont désespérément besoin d’une remise en question. »


Ce n’est pas moi qui ai dit tout ça.. c’est ARB de TelQuel dans son édito du numéro 320

Soumettons le semblant de quolibet à un exercice de logique puisqu’on parle Descartes:
Divise les musulmans par l’islam;
retiens «l’islam a besoin d’une remise en question»; pose «rationalisme moderne» comme prophète. Reste le doute…

À foutre exactement où Mr ARB?
Si les mouches à l’affut des odeurs commencent à nous tomber encore une fois sur la tête, qui fera le ménage?

Fin ghadi bina a ssi h’med?

Moh


13 avril, 2008

 

T’3’ch’f’k’t’, III

T’3’ch’f’k’t’, Suite et fin..

Je convulse des épaules et fende en furie de pieds. Tempête pour babouches, rage majeure.
Les ouragans de fifre soufflent des tornades de sable arôme pie-de-cheval qui s’élèvent pour voiler la fantasia sommée par occasions. Mes fangs, mes ruts, mes contes sans verbes. Mes transes. Je danse de l’âme, pour triper un flash-back dans les entrains de T’3’ch’f’k’t’

La Chiba des déserts sans sable, sans voyelles, fredonne qu’ils bandent en silence les ânes. Que Taguenza cède sa peau aux touristes et aux aumônes. Que la rosée des aurores humides, lâche la peau du tambour. Que ça fausse la mesure, que ça tue la prose et assassine la nature. Que le voile ne couvre pas la plaie du sabre. Que les geôles sont dans la cervelle, peu importe la longueur de la barbe..

Je perds ma langue. Je n’ai jamais su l’écrire, qu’on m’a appris que ça n’fait rien. Je somme la tempête pour peindre avec ce qui reste du vent. Je fifre les étoiles et la pleine lune qui les éteint, l’aube qui les efface, le lézard qui tond le désert, qui tend la peau de chagrin qui se nourrit de chie de rapaces.

Prends-moi étranger de chez moi qu'elle m'a prié. Dévore ma langue qu’ils disent ne sers à rien. Mes gènes un peu chèvre un peu lézard suent l’Argan des étalons. Enflamme mes yeux, chauffe mon sang et mes haleines cherguis hors saison. Embrase les feux de camp les étoiles filantes et mes volcans. Saisit moi! Chauffe les tambours de mes vallées, Ahwash nous attend. Libère les torrents de mes cascades que notre flamme s'allume dedans..

Nu dans mon phallus, je soulève la roche. Je m’éviscère. Tout ce que je peux. Si peu pour la Chiba des déserts sans sable. Ben't bladi..

L'étoile du berger se lève et Shahrazade s’éteint.
Les aigles ont fait la fête la veille et le souper de poubelles attend.

Moh

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