Daytona Beach. Les motards en dizaines de milliers et une belle semaine printanière investissent la ville qui déborde. Sans klaxons. La fête à marée calme sans-façons et sans .. «din mok».
Le soleil brule, la bière mousse, la chaire tente, le dollar monte, les soupires se retiennent par peur d’éternuer les osselets de l’oreille par le nez, tellement ça vrombi. Pas besoin de réfléchir, les marchants de bonbons ont pensés à tout.
Harley Davidson trône sur la prairie depuis son QG à Ormond Beach, et comme l’éléphant, s’impose jusqu’à la pète patentée pour éloigner les zèbres. Choppers et Indians montures prestige des 50’s tentent un comeback timide. Trop belles ces Rolls sur deux. Si j’étais riche nous faisait réciter la maitresse!
«Tartak» ma bécane génétiquement altérée d’antan, hybride ‘NSU-Solex-205-2CV-Tarrou’ me manque. Nostalgie quand tu nous éreinte.
Tartak, aurait décroché le prix meilleur chopper 2007 sans problèmes. J’en suis convaincu.
Le gris avec ou sans tresses couronne les têtes. Ça rock le gris! Ais-je pensé à voix haute, et à sincérité légère. Le chauve tatoué depuis la peau du crane passe aussi.
Le reste du panorama comble jusqu’aux toutes petites fissures. La palette va du soft au hard, aux chaps et autres lingeries qui cachent exactement l’opposé de tout ce qui est normalement couvert. Ya même le néo-con de garde, vidé de New Orléans par Katrina. Un pourtant-jeune en smoking blanc funérailles, monté par sa croix en bois traité 4x4 (en pouces) grandeur nature, tonnage inclus, fige attelé à la pancarte éternelle: «The end is near» (la fin est proche). Il a l’air heureux! l’événement lui donne une raison de vivre.
Les plus jeunes exhibent des mates étalons qui bombent surtout du derrière, qu’on dirait adjugée à E-bay la veille en package avec
Quoi? fut ma réponse à ma femme qui demandai si j’ai bien vu. Ça.
Les silverback rodent en solitaires sans traits et sans rides là ou pourtant il en faut. Botox! Rien ne parait les impressionner. Du dot-cool!. sur-friqué à qui personne n’ose dire non.
La libertés et la paix coexistent par nécessité. Sans pressions, sans oppression, pourvu que tout le monde accepte la seule chose que nous avons tous en commun: La différence.
Ça, je ne l’ai lu nulle part. Je l’ai vu à Daytona Beach, FL.
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