Moh Blog

2M invite au débat sur «la presse responsable» MOUBASHARTAN.. Le bol de Harira qui occupe mes mains tremblantes de plaisir et investi mes vigilances m’a fait rater l’essentiel du show: la définition du sujet débattu et le faire-part des règles du jeu.

Entre deux pois chiches et trois lentilles j’ai noté que si Molière et ce 2Mil de verdict ne parasitaient pas l’élocution à Driss Ksikés de tel quel (le plus sympa et seul invité sur titre par manque d’heu.. vaisselle) aurait mieux défendu la cause. Bof il s’est fait un peu piégé en prononçant le gras mot évoquant ta3limate qu’ON a donné d’enterrer vivante la couverture d’un hebdomadaire Bidaoui dont ON taira l’identité parce que les enfants ne sont pas encore couchés.. In3al mm’ha h’rfa! . How far can you go?

Entre deux gouttes de citron, j’ai noté les gestes discrets mais tranchants que MM. MN Benaballah, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement souffle en hors jeu à Goulahcen qui obligeamment s’exécute et passe. La serviette. Une bonne harira khatra ça peu vous ruiner la moustache! Surtout si le safran est horr et la m’ghourfa est en bois!

Si Driss a quand même gesticulé sa frustration vis-à-vis de la paucité de sources crédibles et l’impénétrabilité de l’ivoire de tant de tours, que ça piètre l’analyse, empeste l’information la critique et tout le reste. Que voulez-vous que ces pauv’ de la presse racontent si personne n’ose même pas leur causer? Je dig you si Driss tabark dieu sur toi! Et comme disait Clinton je sens ta douleur

Mr le ministre m’a fais avaler une fève de travers en déclarant que dans notre démocratie nous-somme-tous-égaux-devant-la-justice! le projectile a faillit s’enclaver dans l’appendice quand il a commencé à expliciter en revue un peu trop rapide les composantes de l’échelle sociales égales devant la LOIS pour s’arrêter tilt! Quand hypoglosse a finalement rattrapé sa cervelle juste avant la borne de .. disons l’infini. Ouf ! On l’a échappé belle.

Un morceau de tomate qui a esquivé l’épluche me rappel à l’ordre juste au moment ou Naim Kamal commence à parler de «petite et grannnde corruption ». Son illustration circulaire des deux bras le corp, officiel de l’audio-vis qu’il est m’a fait méditer une fraction de frrr sur ce que grand mère disait à propos de la harira qui «casse» (IRZA OUSKKIF) si on la tourne un peu trop dans tous les sens. Cette tendresse s’est éclipsée au moment ou la caméra surprend la tête du ministre (égal à tous devant la justice qu’il a dit) gesticulant des hauts en bas approbatifs de la théorie Kamalienne. La corruption moyenne n’a pas été mentionnée.

Qu’est ce qu’ils peuvent bien foutre dans un Rass Elhanoute pensais-je en avalant ma dernière cuillère d’un seul frrr dolby. Hallu~cin~ament bon! Comme la Gouza commence à me monter à la vessie, je me lève pour un pet stop aux WC. Ca m’a coûté le reste du débat. A savoir combien de bol de Haria peut se payer un journaliste avec ses 3000 balles, comment ces journaux qui tirent bien en deçà de leurs recettes arrivent à tenir pour si longtemps, pourquoi ces fauchés chômeurs, ces anAlpha et ces aveugles ne s’intéressent pas à la presse, pourquoi parmi les Marocains les journalistes restent la seule race sans civilité.. La caméra a bien travaillé, la soupe a eu son effet et l’os au fond de mon bol ne me tente plus.

publié par Moh  # 13:04