Moh Blog

La Nouvelle Orléans que j’ai connu n’est plus. Bourbon street où l’art habille la fête comme nul part ailleurs, le Bleue Grass version Bayou, le jazz, le chocolat, la Jambolaya épicée aux phéromones, la débauche humectées à la bière et autres Jack Daniel, les artistes du mime qui gesticulent en loupe l’histoire du quartier français depuis le deal de Thomas Jefferson sous la béatitude des affamés de la graisse des Mardi au grand dam des absents du calendrier que seule une noyade saura révéler..

Et Katrina arriva. Le prestige d’une super puissance chavire. Le soleil levant exposera au grand monde une marée noire où cadavres, excréments, toxines, vitrines fracassées, se joignent au crime et aux tires d’armes automatiques. Une misère des plus répugnantes à laquelle visage pale fera défaut.

Les digues lâchent. Le mythe qui fit de la démocratie américaine l’une des plus justes du monde connut le sort des statues de Bagdad. Cette histoire d’O putride et de digues qui ne tiennent plus hantera Bush jusqu’au bout du monde. Le géant mal chaussé s’est fait exposer les tendons, et les archers invités aux N.U. ou pas ont tout noté.

publié par Moh  # 14:53