Moh Blog

Moh

26 avril, 2009

 

Revue de la Press du Bled 27/4/09

.

Noss-Noss bien chaud, bien sucré. C’est dimanche faut faire les choses à moitié! La presse du bled me tente. Je lis.


La chose même, la même chose.. ça commute ça vas, ça viens. Voui ça va! Le code de la route a capoté . La conduite sous influence dans un pays où on ne boit pas, les cascadeurs des home-made bolides à dévastation massive, Les voies à cratères variés, les piétons sans voies , obligés de traverser sous les bus, les contraventions acquittées en bakchich discounté là où les intérêts se croisent quant la circulation attend .. Tout ça c’est dans la tête. Attraper le serpent par la queue ça s’apprend.


« ..Nous sommes tous équidistants de Sa Majesté! Il y a un fossé entre notre classe politique et le commun des citoyens.. » qui est dans le fossé? ce n’est pas moi qui a dit ça.


J’ai zyeuté les clips sur Durbin II pour faire semblant, comme tout le monde quoi. A ma surprise l’amphi a affiché complet pour le discours d’AN, président pieux comme tout et diplomate médiocre de sa tribut. Il aurait pu niquer le script à toute cette bonne audience qui s’est dérangé au complet rien que pour performer un abandon massif de la salle devant la caméra -For eyes only- Il aurait pu par exemple parler des pirates, et remercier Bibi -trop occupé- pour sa générosité envers tous les gays du monde et de l’Iran en particulier, et qu'à propos s’il voudrait bien les loger tant qu’on y est.. hein?.. Parce que Téhéran, Riad, Damas, Caire, Rabat.. ne leur conviennent pas.


Quelqu’un que je ne connais pas a dit que les reines c’est fait pour pondre. Des ennuies, des fourmis et tout, que les amazones n’existent plus etc. Rania de Jordanie avec sa chaine youtube, son site facebook -Mourtada calme toi-, son cool, ses sorties médiatiques balaises (google) en orient comme en occident, un intellect et une habileté de naviguer sans efforts les ponts transculturels des plus agités, une maturité bien plus assaisonnée que son âge son franc parler … bref comment ne pas tomber gaga pour une reine qui tient que "le future est un enfant venu de nulle part"? Pour une fois la cause a sa reine, prions qu’elle pondra pareilles.


C’est tout le temps que j’ai, bon dimanche !


Moh


11 avril, 2009

 

Arganier sans fin II

.

Arganier des feuilles sans route. Je traverse nos revers. A l’envers, comme on va au bordel de la pensée libre. Où on choppe de la vérole pour le plaisir. Parce que la belle est intouchable, elle est esclave. Parce que la joie est propriétaire des ânes.

Arganier savant, j’ai perdu tes lettres dans la tempête. J’ose avec le rien qui reste pour innover dans le profus, de l’excuse. Parce qu’il faut faire comme tout le monde. Je fonds de la fable Molière infect. La parole se dissous, coule, et le moule fond à ne plus rien dire.

Arganier artisan, je fouille dans les actes d’une scène qui ne supporte plus ses acteurs. Ses amateurs, ses armateurs, ses monteurs, tellement c’est lourd.
Anes, caméléons, singes, corbeaux, rois sans peuple.. Toute cette faune De Lafontaine qu’on tond autour des puces, il y en a plein la bible. Zébrez ceux qui conviennent le moins. Blaze!

Qui cherche trouve, persiste et signe le douanier garde et sot. Chacun sa queue.
Eureka sifflera le pet. Dam! Il se croit libre, l’incident qui mouille.

Dur à chier
Un Aganier.

Moh

06 avril, 2009

 

Arganier sans fin



Arganier des sans printemps, j’interromps la saison pour me recueillir sur ton ombre. Les voies s’emportent et le chemin s’en va sans caravane. Les inondations tu sais.Les collines ont fondu et cette plaine de boue nous étouffe.

J’interromps le moment pour me recueillir sur l’ombre de tes feuilles sans route. Avant la saison sèche, la crise, les scrutins et le rut des chèvres.

Les cigales ont dépulpé le roseau qui n’en peut plus. Qui ne s’incline plus pour la brise. Les courbatures tu sais.

Nos travers ont attrapé la gale des sceaux. Gay, p*tes, sectes, et autres entêtes n’arrêtent pas de nous finir. De nous définir. La chasse à l’ombre est de saison. Arganier sans fin, j’ai peur qu’ils éteignent le soleil.


J’interromps le moment pour me recueillir sur l’ombre des derniers des Amghars que je n’ai pas connu. Qui priaient aux cotés du fou du village, des amants secrets, des damoiseaux sans domaine, sans définition, et des badauds des rues qu’on ne va pas.

Que Dieu leurs montre le chemin. Du Paradis bien-sûr. Sans brigades, sans réducteurs de pastel, des mœurs. Sans façons.

J’interromps cette écriture parce qu’il est dur de pleurer de l’âme, de saigner de la plume quand on est exsangue. Quand c’est les vacances.


Dur à chier..

Un Arganier.

Moh


Archives

05/2005   06/2005   08/2005   09/2005   10/2005   11/2005   12/2005   01/2006   02/2006   03/2006   04/2006   05/2006   06/2006   07/2006   08/2006   09/2006   10/2006   11/2006   12/2006   01/2007   02/2007   03/2007   04/2007   06/2007   07/2007   08/2007   10/2007   11/2007   12/2007   01/2008   02/2008   03/2008   04/2008   05/2008   06/2008   07/2008   08/2008   12/2008   02/2009   03/2009   04/2009   05/2009   06/2009   07/2009   08/2009   11/2009   12/2009   01/2010   02/2010   04/2010   02/2011   03/2011   04/2011   05/2011   06/2011   07/2011   09/2011   11/2011   01/2012   01/2013   08/2014   12/2014  

This page is powered by Blogger. Isn't yours?

Abonnement Articles [Atom]