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Moh

28 février, 2009

 

scène sans fin

Il fait beau quand on revient de loin.
Je choisi ma queue, aéroport MV terminal X, mon douanier est si jeune, si agité, ça ira vite. Omg! Saisissant!

Sa coiffure ras-la-boule peine à retenir la casquette. Plein d’espace à remplir autours d’une pointe. Deux épaulettes sans galons, font niveau, et planent quelque distance au dessus d’une paire d’épaules tirées par la pesanteur.
Une maie à chaque main. Sans bras.

Des boutons duveteux amputés à ras, persistent et suent, du plasma, sur un fond de tronche bien-né-mal-casé.
On rase comme on peu. Ce qu’on peu.
Baptême de bicyclette viens à l’esprit.

La tendresse de la scène est dérangée par des badges portés verso, rayés vert rouge, et tant d’uniformes sombres sur fond râpé. Un fond de principes, bienveillance, citoyenneté, et autres fromages bonne séance.
N’importe quoi arrive quand on arme un sentiment.

La blonde arrive au bout de la queue et cause étranger. Lui n’en sais rien, mais il trouve marrant n’empêche.
Elle s'allume le périmètre.
Il frémit, bégaie, glousse, déphase en tapant du pied, se gratte le morpion.. et le limaçon coule hors de lui.. Rut ibis sans espoir.
Terrier fouilleur luxe des globes, qui sans façon fichent le camp des trous du crane.
La bombe s’en va.
A dieu hanches rock-n’roll, tatou hot-dragon-lécheur, tongs rouges gaga hors de leurs jeans.
Adieu les globes. Puceau ne lèvera pas sa première caille.

Le suivant interrompt la transe. Il sent gasoil et cause turbanais. Orbites sans globes se fait comprendre et feint une fouille. Un billet de 100 parait! Buste du roi bien en vue. Dieu le roi et La patrie tombent! Là sur le carrousel. Froissés au vu de tous, pour finir dans la fausse commune.
A distance, la huée des regards comptables du doyen galonné fait ombre sur son troupeau rabatteurs. Je panique, je scrute la mêlée, même scènes partout autour de moi.
Je rêve mauvais, j’hallucine ou j’ai atterri dans une immense P.. de cage à extorsion massive!

Chez moi je suis sujet, et comme les miens on m’a instruit, à laisser le verbe tranquille. D'attendre mon tour de rôle sans en avoir un.
Parce que c’est convenant. Parce que c’est fatigant de faire semblant. Parce que les pustules il y en a tant. Parce que se déshabiller en spectacle n’est plus marrant.
Parce que la blonde a meilleur chez elle. Parce que si c’est beau et propre, on ne sait pas s’y prendre.
C’est comme ça ici, et c’est mon tour de m’étendre sur l’autel.

-.. Fouille.. fouille.. qu’est-ce qu’il ya dans ce.. cœur? deux cœur hein?
- Chocolat.. Saint Valentine.. amour.. en solde.. deux pour le prix d'un..
- Ouhna za3ma on ne moonnge pas le chocolat?
- Non, on ne le mange pas.. Le chocolat..
-.. She Baraka..

Je coule.

Moh

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