Moh Blog

A ceux qui ont visités mon grenier virtuel.

à ceux qui ont jeté un coup d’œil à mes délires,

à ceux qui ont peinés à me lire,

à ceux qui n’ont rien compris,

à tous ceux qui m’ont bien compris,

à ceux qui ont tout compris,

à ceux qui ont détestés,

à ceux qui ont aimé

à ceux que je n’ai pas mentionné

A VOUS TOUS, JE SOUHAITE UNE HEUREUSE ANNEE PLEINE DE BONHEUR ET TOUT CE QUE VOUS AIMEZ LE PLUS.

Laissez moi savoir si vous souhaitez que je continu à vous déposséder de votre temps précieux en lisant mes délires.

Moh

publié par Moh  # 02:05 1 commentaires

Nos cerveaux en fuite, myélinisés dans les espaces de la pensée dite libre succombent aux forces de l’instinct.

Ces saumons du savoir se voient alors tenter les torrents de retour à la source ne serais ce que pour frayer en devises. A contre courant cette fois ci. L’ours sera mentionné pour ne pas vexer la seine.

J’y vais souvent frayer à la source. Comme la page n’est pas assez longue, je me suis intéressé à quelques constantes.

Chez nous comme partout ailleurs, le gros poisson mange le petit, ce dernier s’adonne au plus petit et le tout petit baise la roche qui par miracle produit.. du tu l’aura la confiture! Rien de neuf.

L’expression est plus libre ces derniers temps à la source. Comme toute chose nouvelle on en apprend encore l’usage! En attendant, les encres se dégourdissent sur l’aventure de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours et se trompent souvent d'encrier. Les scores crescendent, la basse-cour a du mal à suivre, mais c’est déjà ça!

Les chinooks de la saison avec ou sans diplômes, continent à etre leurrés par les fables d’un colon marchand d’antan de la silicose. Même qu’il n’y a plus de charbon à miner. Certains s’en vont quand même tenter une noyade, ne serais ce que pour prouver un dernier souffle que les barrières aussi impénétrables qu’elles soient ne sont jamais à l’épreuve de la volonté des hommes.

Ah les grèves! Qui osera maudire l’essence du militantisme, la substance de la rébellion et LE pilier fondamental de la démocratie? et il y en a plein la source!
Si le véhicule est sacré et l’équipage bien rodé, l’absence de passagers interpelle: Nos vulnérabilités, nos pauvres, nos les sans défense, nos nègres.. ne feront jamais la liste des revendications pour la simple raison que c’est du cassable.
Par contre la fiche de paye y occupe l’éternité. Dire qu’une addition mieux arrangée saura rappeler ces gardiens des temples à l’ordre, voire guérir les dépassements des nos de la santé de l’éducation, de la fonction publique ou même tenter un sens à ces agendas tout–ismes confondus en destination vers allahou a3lam.

Puisque qu’il n’y a que les décharges qui soient ”Publique”, notre élite s’ils ne sont pas assis dedans (sit-in) s’en servent. Leur progéniture bien couvée sera prête à temps pour atterrir en extra terrestres et perpétuer la chie d’œuvre en attendant.. la grande lune!
Eventrant que notre élite ait choisi d’ignorer que l’exemple est contagieux que l’indifférence détruit, que sans eux l’Arche est destinée à la noyade avec ou sans Noé, que cette source est notre à tous, que c’est tout ce que nous avons, que c’est pour nos enfants.. Les leurs!

Parlons des fleurs pour adoucir le ton. Elles poussent toujours, et nous en avons plein la source. Elles s’épanouissent par destinée, pourvu que tout un chacun se donne le temps d’en trouver autour d’eux et au sein d’eux même, d’en admirer la couleur, accepter et embrasser le spectre de la palette. Elles ont besoin qu’on les accepte, qu’on leur ose un sourire, qu’on leur flaire le parfum.. Délicates qu’elles sont, elles ont cette manie de rougir au moindre compliment et de se gourer dans les voies de moindre résistance pour déverser leur pollen ailleurs.

Dans mon pays ce n’est ni le savoir, ni le talent qui maquent. La carence est dans le miel.

publié par Moh  # 15:21 0 commentaires

2M invite au débat sur «la presse responsable» MOUBASHARTAN.. Le bol de Harira qui occupe mes mains tremblantes de plaisir et investi mes vigilances m’a fait rater l’essentiel du show: la définition du sujet débattu et le faire-part des règles du jeu.

Entre deux pois chiches et trois lentilles j’ai noté que si Molière et ce 2Mil de verdict ne parasitaient pas l’élocution à Driss Ksikés de tel quel (le plus sympa et seul invité sur titre par manque d’heu.. vaisselle) aurait mieux défendu la cause. Bof il s’est fait un peu piégé en prononçant le gras mot évoquant ta3limate qu’ON a donné d’enterrer vivante la couverture d’un hebdomadaire Bidaoui dont ON taira l’identité parce que les enfants ne sont pas encore couchés.. In3al mm’ha h’rfa! . How far can you go?

Entre deux gouttes de citron, j’ai noté les gestes discrets mais tranchants que MM. MN Benaballah, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement souffle en hors jeu à Goulahcen qui obligeamment s’exécute et passe. La serviette. Une bonne harira khatra ça peu vous ruiner la moustache! Surtout si le safran est horr et la m’ghourfa est en bois!

Si Driss a quand même gesticulé sa frustration vis-à-vis de la paucité de sources crédibles et l’impénétrabilité de l’ivoire de tant de tours, que ça piètre l’analyse, empeste l’information la critique et tout le reste. Que voulez-vous que ces pauv’ de la presse racontent si personne n’ose même pas leur causer? Je dig you si Driss tabark dieu sur toi! Et comme disait Clinton je sens ta douleur

Mr le ministre m’a fais avaler une fève de travers en déclarant que dans notre démocratie nous-somme-tous-égaux-devant-la-justice! le projectile a faillit s’enclaver dans l’appendice quand il a commencé à expliciter en revue un peu trop rapide les composantes de l’échelle sociales égales devant la LOIS pour s’arrêter tilt! Quand hypoglosse a finalement rattrapé sa cervelle juste avant la borne de .. disons l’infini. Ouf ! On l’a échappé belle.

Un morceau de tomate qui a esquivé l’épluche me rappel à l’ordre juste au moment ou Naim Kamal commence à parler de «petite et grannnde corruption ». Son illustration circulaire des deux bras le corp, officiel de l’audio-vis qu’il est m’a fait méditer une fraction de frrr sur ce que grand mère disait à propos de la harira qui «casse» (IRZA OUSKKIF) si on la tourne un peu trop dans tous les sens. Cette tendresse s’est éclipsée au moment ou la caméra surprend la tête du ministre (égal à tous devant la justice qu’il a dit) gesticulant des hauts en bas approbatifs de la théorie Kamalienne. La corruption moyenne n’a pas été mentionnée.

Qu’est ce qu’ils peuvent bien foutre dans un Rass Elhanoute pensais-je en avalant ma dernière cuillère d’un seul frrr dolby. Hallu~cin~ament bon! Comme la Gouza commence à me monter à la vessie, je me lève pour un pet stop aux WC. Ca m’a coûté le reste du débat. A savoir combien de bol de Haria peut se payer un journaliste avec ses 3000 balles, comment ces journaux qui tirent bien en deçà de leurs recettes arrivent à tenir pour si longtemps, pourquoi ces fauchés chômeurs, ces anAlpha et ces aveugles ne s’intéressent pas à la presse, pourquoi parmi les Marocains les journalistes restent la seule race sans civilité.. La caméra a bien travaillé, la soupe a eu son effet et l’os au fond de mon bol ne me tente plus.

publié par Moh  # 13:04 0 commentaires

Fatima a été kidnappée par des «insurgents» irakiens qui demandent que son frère quitte la police. Celui-ci s’exécute, Fatima est d’abord libérée, puis flinguée.. par les siens!

Fatima, tout ce qu’il y a de comme il y en a tant, était trop belle, trop jeune et trop vulnérable pour son clan. Après sa libération par ses abducteurs, la rumeur possible d’une suspicion que sa virginité aurait été peut être compromise sous la contrainte du viol, devint insupportable pour le patriarche et sa tribut de potes. Sarhan, cousin et bourreau de Fatima, s’est occupé de la besogne moyennant son arme de service policier de la circulation. Quelques coups de balles (peu importe combien comment et ou) et la belle colombe tombe noyée dans ses larmes. L’honneur de la famille ainsi rafistolé, tout le monde est enfin soulagé et tout rentre dans l’ordre.

Pourqoui exécuter une innocente sans défense et sans preuves? "parce que ni son père ni sont frère n’avaient le courage de la tuer.. peu importe si c’est vraie ou pas, la suspicion d'un viol suffit.." déclare Sarhan. Sa voix sans remords enchaîne: "nous avons payés un ami à la cimetière qui s’est occupé du reste » et si c’était un homme libéré?" on aurait fait la fête.. on aurait sacrifié des moutons…" Même s’il a été sodomisé Moh suppose!
Sarhan, policier de son état armé d’un diplôme universitaire en droit reconnaît quand même en tripotant son tasbih que c’est "contre l’enseignement de l’islam de faire ces choses.. " mais que "c’est la tradition.. c’est plus fort que la religion"

Qui suis-je pour juger?

publié par Moh  # 23:31 0 commentaires

XY marocain, demande l’union avec XY étranger à l’Ambassade /Consulat de la planète Epsilon où les mariages Gay sont permis et dont on taira les détails sous risque d’être météorisé. La science-fiction a été rapportée par l’Economiste édition 2163 du vendredi 2 Dec, et se déroule bien chez nous au Maroc. Il parait. (archives ici)
Une avalanche des haricots (marinent mieux le week-end) diplomatiques et autres dont le Maroc peut bien se passer se déclenche sur un conte soigneusement goupillé. Tellement tabou le sujet, et tellement incertain le métier de nos reporters, que Naoufal Belghazi auteur du scénario sans acteurs, a simplement taxidermisé la bête pour n’en exhiber qu’un semblant d’ombre.
Effet Telquel, ou contamination d’un canard pourtant bien respecté?

Alors Mr Dilami, on l’allume ou on l’allume pas cette pipe?

publié par Moh  # 00:28 2 commentaires