Moh Blog

Des ébauches d’inquiétude bourgeonnent en réaction aux vagues montantes de la rue printanière qui n’a pas l’air de lâcher prise. Ça prend habitude.

Panique serait trop fort comme qualificatif mais les analystes et observateurs de la chose politique gardent des réserves, et ça énerve. La polarisation montante de la rue dominicaine Pour/Contre vient gâter ce qui aurait pu être l’occasion inespérée pour un dialogue de mise au point, en vue d’un changement constructif de fond pour le bien de tout un peuple.

Ni le palais, ni les partis politiques, ni la rue ne semblent avoir gagnés le pari si quelqu’un sait ce que c’est. Le pays lui a beaucoup perdu et reste à la merci de l’ennemi qu’on n’aurait pas vu venir: Le protectorat! Ajoutons "économique" pour ne pas vexer les anciens combattants et le FMI.

Le pouvoir dépense bien au-delà de ses capacités aussi bien en promesses, qu’en fonds hâtivement réaffectés (ta3limate) et littéralement déversés dans la rue! (augmentations plus que généreuses des salaires, du smic, embauches massives au pif dans la FP, élections… ) au dam des règles fiscales les plus élémentaires. Les sources de revenues au meilleur des cas stationnaires restent menacées par l’instabilité des supports monétaires du Dirham et de l’inflation qui parait inévitable. Je n’irais pas jusqu’à évoquer l’hémorragie en devises évoquées par certains parce que je n’en sais rien. Mauvais pour la stabilité du pays, sa monarchie incluse.

Notre prochain premier ministre sera mauvais employé d’office. La rue revendique ce que le Makhzen n’a pas: La boite à miracles. Le Makhzen refuse à la rue ce qu’elle a perdu depuis bien longtemps: Sa dignité

Le gouvernement n’étant plus virtuellement parlant celui de sa Majesté, sans suffrage universel pour élire un premier ministre, la chasse à la dinde virtuelle sera de saison. Déplume qui peut jusqu’au dernier poile!

J’espère que notre prochain Mr la primature en aura assez Mr Benkirane.

c'est tout le temps que j'ai, bon Dimanche

Moh

publié par Moh  # 17:11 6 commentaires

Lion des Atlas, la belle s’essouffle. On la dit enceinte, que les envies rongent ses horizons et doctrinent ses sens. Les babouins promus hyènes la suitent, et redoutent le sevrage des banquets de restes, et les orgies jus de moelle d’fémurs et des colonnes, au frais du beau matin du Sahara. Qu’il faudra éventrer la vulnérable pour un dernier repas de lionceaux mort-nés qui ne chasseront point, ainsi soit fait. Qu’une fois la lionne éventrée, le déluge apportera. Du poisson!. Parole de seins baladeurs et autres bons qu’on ne vendredi pas.

Arganier tout court, la plume a mal à sa pointe qui casse, et à ses ancres qui coincent dans les crevasses des catacombes de l’absent qu’ils disent n’existent pas. A ces vallées aplaties par les voies, qu’ils disent mènent au paradis qu’on ne voit pas. A ces monk des ilots fors, qui psalmodient les sûûûûûr-qu’il-y-en-aura-leuuuuuh-chocolãt!. Que le temps a besoin du temps. Leur temps. A ces points et virgules qui ponctuent dans l’absurde, parce qu’il fait sujet pour la dissertation des cons. Parce que la saillie est raide my friend, même pour un penseur de dimanche qui s’apprend à s’écrire, sans-papier qu’on lui apprend être.

Rien à dire, rien à faire … La crainte du rien fait du bien à ceux qui n’en savent rien.

"le style c'est l'homme"... disait.. Ibnou Battouta. Ainsi soit dit.

Moh

publié par Moh  # 21:01 3 commentaires