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Moh

25 novembre, 2007

 

L’âne ou le coq

"Diplômés chômeurs". Exclusivité marocaine –ou presque- selon ce chercheur de Dimanche. La majorité des 36 000 articles affichés par google.fr en font chose du Maroc. La Mauritanie, et autres poussières d’articles nous font copy-cat. Pas très scientifique.

Le chômage a ses règles et son domaine de définition que les "Diplômés chômeurs" n'ont pas. Le problème est mal posé, mal placé, mal compris, mal géré, mal arrivé, ainsi de suite.
Mal éduqués qu’ils disent d'eux
même. Evidement.

Le malaise continu à couter très cher aux plus de 50% d’analphabètes que nous sommes. Ces mêmes gens qui ont casqués dur et cher pour des diplômés qui s’assoient-dedans, pourvu qu’un autre premier ministre les soulève pour la nième fois. 167M de Dh pour recyclage cette fois-ci. Concordez moi ça!

S’asseoir dedans, ils s’y connaissent. Ils y sont par choix. Sit-in après sit-in après sit-in..
Là devant des petites filles dont 90% restent analphabètes, sans écoles, sans horizons qui non plus n’ont pas choisi d’être nées à Akhsmou, Tishkjja, ou autres cratères extraterrestres.
Là devant nos écoliers qui soupirent «à quoi bon essayer.. regardez les».

Là devant et avant des mal foutus qui n’ont jamais vu de parlement parce que chez eux rien n’arrive, ni le temps ni la télé, qu’ils ne trouvent plus quoi donner pour allumer ne serais-ce qu’une ampoule, une idée.. Par Douar.

Là devant des mères et des enfants qui nous bousillent les statistiques de mortalités, de morbidités et autres injures sociales qui, oui messieurs dames, ne méritent pas l’attention, encore moins le sacrifice de nos diplômés qui préfèrent le chômage citadin, à un job oh combien dur! ne serais-ce qu’un bout de saison. Là où la différence est aussi injuste qu’impitoyable. Là où les 167M auraient servis au moins à sauver quelques vies.

Est-ce plus commode de promouvoir le médiocre parce que c’est domptable, si serviable, et parce que c’est tellement compromis que ça n’ose même pas oser.
Est-ce parce qu’il est plus simple de corrompre les Vendredi inclus, parce qu’on ne rate pas la prière, seule chose qui nous arrive à temps. Parce que ça a une mère malade, le loyer, des enfants, que ce n’est pas possible, sans.

Parce que tout le monde le fait, parce que tout le monde en parle, parce que tout le monde est anonyme, et mieux vaut rester comme ça. Ça-va-ça-marche, comme on dit. En attendant que les orbites trouvent les globes des yeux, on fait ce qu'on peu avec les TDQ.

Qui oserait critiquer nos diplômés militants sans cause? L’élite si bien organisée sauf là où il ya besoin. Qui n’hésite pas à s’allumer s’il le faut, là devant le parlement, parce que c’est un drame, parce que c'est publique, et c’est quand même distinct de ceux qui préfèrent se faire sauter ailleurs. L’âne et le coq. La différence!

Qui saurait déblatérer des doc-post-doc qu’ils soient mal nés, mal éveillés, mal éduqués, qui ne revendiquent qu’une fonction: Publique! seulement svp. De préférence un bureau à portée de la ville. Universitaire de préférence. Pas de privé merci, à cause des habitudes.

Jamais, mais alors surtout pas du tout dans un de ces gouffres où il n’ya ni café, ni eau ni électricité, ni dispensaire, brefs tout ces paradis littéralement vierges pour diplômés, et moins diplômés en littérature, économie, médecine et autres savoirs précieux. tous attendent que l'autre fasse quelque chose. A l'autre.

Pourtant ils iraient tout faire dans les patelins désolés des autres, aux pôles s'il le faut. Sans soleil, tant pis. Une autre histoire pour un autre jour.

J’écris pour ne pas réfléchir.

Moh


18 novembre, 2007

 

Les bonnes du palais

La presse marocaine fête son prix national. KHI d’aujourd’hui, président de jury du Politzer marocain a distribué les médailles: «Nous souhaitons qu’aucun journaliste ne puisse perdre sa liberté pour avoir exprimé une opinion ou pour l’exercice ordinaire de son métier».
Amen! Ordinaires et sans opinion, comme l’année d’avant Mr KHI qu’ils seront servis l’année prochaine. Absents pour raison d’exile, malaises juridiques, ou œuvres extraordinaires, s’abstenir.

Deux conseillers du roi ont brisés la barrière du silence pour nous dire comment ‘ÇA’ fonctionne. Ils ont éduqués, plutôt chaté avec des journalistes cette semaine pour s’expliquer qu’ils ont dit. Déjà ça.

L’ère des questions plantées et des articles marinés au gout et à point n’est plus il parait, ou alors l’assise se serait trompé de manuel. La transcription de l'interview ressemble plutôt à un conte très mal traduit sur les «Bonnes du Palais».
Pour ceux que la position intéresse, rassurez-vous, «prendre la balle» pour son Roi n’est pas dans la description du job d'un conseiller. Ils l'ont dit.

Coté pile. Abdelaziz Meziane Belfkih : L’on devrait également se méfier, à cet égard, de la tentation facile, consistant parfois à faire des Conseillers un bouc émissaire et de leur prétendu pouvoir un alibi et une justification. Il va de soi que le Conseiller de Sa Majesté le Roi n’est ni un acteur autonome ni une autorité, et encore moins une institution »...
raide mort d’une crise aigue d’hémorroïdes plutôt que de prendre la balle pour le boss. «Ain’t my shit!» Bien compris.

Coté face: Mohamed Moatassim : «.. les Conseillers sont disposés à communiquer avec les médias lorsque cela est nécessaire.. Les conseillers du Roi sont, aussi et avant tout, des citoyens ordinaires qui ont comme toute femme et tout homme le droit au respect de leur honneur et de leur dignité.» l’honneur et la dignité des femmes et des hommes..
Difficile à ponctuer.

Prions que nos prières ne se trompent jamais d'adresse.

C’est tout le temps que j’ai

Moh


11 novembre, 2007

 

Marchands du vide

Rien.

Résume l’événement au Maroc cette semaine. La presse du bled fait ce qu’elle peu avec ce qu’on veut, ce qu’on sait, ce qu’on peu, ce con de.. Rayer les mentions difficiles.

Le site du Journal Hebdo est toujours en vacances d’été, Telquel continu à s’humecter la poudrière -presque à point l’ARB -, le Matin et appendices , toujours à la même adresse.

De rien!

L’expression est libre tant qu’il ne reste plus grand monde pour en faire usage. Scenario sans acteurs. Un peu comme des élections sans électeurs: Libres-transparentes-mais. 3% en électeurs bruts que disent les mauvaises langues à propos des législatives 7/9/7.

Belle la démocratie ‘plein-air’ sans temple et sans gardiens. Le rêve! On tripote comme on peu dans les vergers de l’à-peu-près en rêvant de la chose vraie. Ça occupe et c’est inoffensif.

Nos heureuzélus se pointent, le temps de serrer un oui. Juste ce qu’il faut au marchant de passer son sable sans compter les absents, parce que LE programme est plus vieux que les élections. L’ours est gras et l’hiver est là.

Les sujets iznogoodés à cause de leurs balades frôlant les fendes du sacré auraient pourtant vu. Un roi sans opposition le met en contact cru et direct avec son peuple. Une proximité courageuse pour le roi dangereuse pour ses sujets.

Je n’ai pas le courage de dire que ça viens de moi.

Parce que j’ai peur!

Moh


03 novembre, 2007

 

Le nègre et la RAMe

.


Casablanca Atlas Airport Hotel. L’idée est à l’image de l’Hôtel: Simple. Le reste du bagage peine dans une soute à trop-plein pour nègres-à-devises sucés à blanc. Sans choix. Sans RAM.

La navette rouge RAM dite de courtoisie, est machinée par un Chauffeur-cascadeur qui fait du sinueux à 105km/hm, agresse les passagers, et déteste les enfants. Le voyage dure 5mn, le temps d’éterniser une mémoire douloureuse.

La chambre bien que double est dotée d’une seule petite serviette, blanc sale, qui sent le fongus parce qu’elle n’a jamais le temps de sécher, et parce que Casablanca a des problèmes d’humidité. Les toilettes de la chambre sentent le frais-chié et des parce-que à propos du lit visiblement amputé d’une jambe.

Parce que la bouffe est mauvaise et exorbitamment chère, qu’il ya des employés saboteurs qui ne tirent jamais la chasse, parce que la RAM paye mal, parce que Si Brahim est vaincu par le sucre, parce que sa direction Mr Alami ne se déplace pas pour le publique en détresse, parce qu’il est neuf heures du soir, et qu’ON vole où ON ne vole pas, ON fait tous dans le noir, parce qu’ON n’a que trois étoiles et parce que rien ne plaira jamais à personne parce qu’ON est jaloux, parce qu’ON déteste ce Maroc 2012 et parce qu’il ne pleut plus, et par-ce-qu-’ON s’en fou! Au Maroc.

Un arrière Maroc où l’illégitime promu responsable par la belle étoile, protège le médiocre qui bien-sûr réfléchi les humeurs. Le vice constelle dans le sens voulu. Celui des étoiles à gage qui font du vous ne pouvez pas refuser. Parce que c’est le destin.
Parce que nous n’avons pas le choix.

«j’ai mal au foie!» soupire le mal logé de conscience. Une sensation qui confond romances et imprudences. Là! ’l’koubouiiida’ en marocain. Ce drive qui bipasse les modulations de fréquences, et qui renvoi aux commendes du juste, tout simplement parce que c’est pour l’autre. Cet autre qui colle en jumeaux refondus siamois –Koubidopages- qui ne RAMe jamais et qui ne peut lâcher ce qu’il est. L’autre capitaine Adib, l’autre caïd qui accuse, l’autre maitre, l’autre journaliste, l’autre Targis et plein d’autres Galileo pour qui les choses ont tournés dans le sens douloureux. Parce qu’agir en citoyen n’est plus gratuit à la tribu de l’Autel sacré.
RAMe qui peu.

Moh


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